En réfléchissant à la mort de notre chien, et a fortiori à l'euthanasie, nous sommes ramenés à notre propre existence. Peut-être le chien aide-t-il aussi son maître à mieux vivre sa vieillesse...
Accepter le vieillissement signifie considérer autrement un individu qui prend de l'âge : ce n'est pas un jeune qui perd ses capacités, mais un vieux qui acquiert des capacités différentes. Ce que le vieux chien perd en réflexes et en rapidité, il le gagne en expérience et en patience...
Vous avez accompagné sa progression pendant son développement, faites de même durant la dernière partie de sa vie. L'issue se rapproche inéluctablement et vous serre le cœur, sachez malgré tout profiter de cette période de sa vie : vous avez développé une complicité, une intimité, qui vous apporte beaucoup de satisfaction à tous les deux.
En réfléchissant à la mort de notre chien, et a fortiori à l'euthanasie, nous sommes ramenés à notre propre existence. Peut-être le chien aide-t-il aussi son maître à mieux vivre sa vieillesse...
L'isolement social représente une vraie souffrance morale pour les chiens. Nous avons décrit à plusieurs reprises le chien comme un animal social, qui a besoin de se sentir intégré à un groupe.
Le retrait social, initié par le chien vieillissant ou voulu par les maîtres, précipite très certainement sa dégradation physique et intellectuelle. Mis à l'écart du groupe familial, le chien n'est plus associé aux rythmes de vie.
Pour que le cerveau du chien vieillissant continue de fonctionner correctement, il lui faut des stimulations répétées. En l'absence d'activités, de variations de rythme, le sommeil envahit la quasi-totalité de sa journée...
Le saviez-vous ?
L'organisme suit les variations de rythme à travers les sécrétions hormonales, notamment des hormones thyroïdiennes et surrénales. Le système endocrinien est un facteur essentiel de l'adaptation du corps : il permet d'activer tout le métabolisme ou au contraire de le mettre au repos, en fonction des besoins et de l'environnement Sa vitesse de réaction est diminuée chez le sujet âgé, ce qui explique l'inertie et la lenteur de ses réponses aux changements.
Le chien doit pouvoir aussi entretenir ses compétences relationnelles : par exemple, s'il ne rencontre plus de congénères, il perd son habileté sociale et risque de ne plus savoir réagir correctement aux sollicitations. Ses réponses mal adaptées sont sources de conflits et accentuent son isolement.
Les apprentissages doivent être aussi entretenus périodiquement. Le vieux chien souffre facilement de pertes de mémoire. En l'incitant à pratiquer régulièrement de courts exercices appris au cours de sa jeunesse, on lui permet de conserver le plaisir de l'échange et de la compréhension mutuelle.
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